On sait tous que préparer une soirée pour le jour de l’an, on en fait toute une histoire pour au final ne rien faire de dingue.
J’ai décidé de partir faire un safari et partir à la découverte des Big Five.
J’ai eu la chance de découvrir trois pays fabuleux. L’Afrique du sud, le Botswana et le Mozambique.
Au départ de Paris, vol direct pour Johannesburg avec Air France.
Arrivé à l’aéroport, un chauffeur du Lodge vient me récuperer pour m’emmener à l’aérodrome.
La piste d’atterrissage (en terre) se trouve en plein milieu du parc Krugger.
Arrivé à Singita (pour 3 nuits), le Lodge est vraiment magnifique.
Le parc national Kruger est une des plus grandes réserves animalières naturelles d’Afrique qui se situe au nord-est de l’Afrique du Sud, elle est l’une des plus grandes réserves animalières naturelles d’Afrique. Les paysages sont des forets tropicales et des montagnes.
Je prends mes marques dans la chambre, elle est vraiment canon, tout ce que j’aime, du bois, du métal, une cabane de luxe en fait ! Une baignoire avec une vue sur la rivière en contre bas où on peut apercevoir les hippopotames.
Sur la terrasse il y a même une tente en moustiquaire. Je n’ai pas voulu tenter l’expérience, je suis peut être un peu trop peureux.
La dame qui m’indique le fonctionnement de la chambre m’informe de certaines précautions à prendre dans un Lodge en Afrique. Il faut savoir que l’eco Lodge est dans l’habitat naturel des animaux, il n’y a pas de murs. Les maisons sont posés là sans barrière.
- Toujours fermer la porte derrière soi car les babouins ouvrent les portes.
- Toujours vérifier l’intérieur de ses chaussures avant de se chausser (scorpions…)
- Penser à mettre de l’anti moustiques une fois la nuit tombée.
- Contacter l’accueil lorsque je veux sortir de la chambre. Il m’est arrivé de sortir une fois sans prévenir (parce qu’on a vite tendance à l’oublier) et je suis tombé nez à nez avec un babouin, il m’a montré les dents. Moment de panique, je suis parti en courant. Chose à ne surtout pas faire, meilleur moyen pour être identifier comme étant une proie.
- Ne pas sortir pieds nus.
C’est parti le lendemain pour mon tout premier safari 🙂 lever à 04H30 pour être dans la voiture à 05H30. Le soleil est déjà levé.
Un soir, vous l’aviez peut etre vu dans la story il y avait des éclairs partout dans le ciel, le spectacle était incroyable. Des éclairs partout à 360, les silhouettes des girafes dans le contre jour du soleil qui se couche. C’est certainement le plus beau coucher de soleil que je n’avais jamais vu.
Lors des safaris le matin (trés tôt) la guide propose une pause café vers 10h. Elle installe les gâteaux, le café, le thé…sur une table et faut avouer qu’un petit dej’ dans la savane c’est vraiment dingue 🙂
Retour au lodge pour 12h. Personnellement je fais un bon brunch avec des omelettes, des viennoiseries, des jus pressés et du café. Il était servi sur la terrasse du Lodge.
Le personnel est toujours au petit soin, ils feront tout ce qui est possible pour que vous passiez un merveilleux séjour.
J’ai fait le jour de l’an dans ce Lodge, ils avaient installé une sono au bar. Il faut imaginer un bar central sur une plateforme sans aucune fenêtre.
Nous sommes suspendus au dessus des arbres dans le parc. Les étoiles éclairent la savane, de temps à autres on peut apercevoir des yeux qui scintillent au loin…pas très rassurant mais il y a des rangers en permanence.
Je crois que c’est la seule fois que je me couche avant minuit le 31 décembre…obligé car le lendemain le réveil va piquer …
Après 3 jours passés à Singita. En route avec ce petit avion qui me ramène sur Johannesburg.
Je passe l’après midi dans un orphelinat pour animaux sauvages.
C’est là que j’ai pu faire des trucs dingues comme vous avez pu le voir en #Story je n’en reviens toujours pas d’ailleurs.
J’ai pu nourrir une girafe, c’est très baveux, la langue est dure et noire. Elle était trop mignonne et très intéressée par mes chips 🙂
Alex est l’homme qui prend soin des animaux depuis des années. Il a bien compris que j’était terrorisé à l’idée de rentrer en contact avec une #Cheetah et me rappelle qu’il est important de ne pas garder ses lunettes sur le nez sinon le guépard peut voir son reflet dans les verres…ne pas regarder l’animal dans les yeux et ne pas trop approcher son cou de sa gueule…Avec tout ça je suis hyper rassuré.
J’ai pu toucher et jouer avec des bébés lions blancs. C’était un super moment.
Après toutes ces super émotions, il est temps de partir et rejoindre l’hôtel pour une nuit car le lendemain, départ pour le Botswana.
Le Saxon Hotel, Villas & Spa est un hôtel cinq étoiles qui se trouve dans le beau quartier résidentiel de Sandhurst au nord de la ville Johannesburg.
Après tout ça, j’avais envie d’une bonne douche et de #chiller au soleil sur un transat avec des fruits frais qui accompagne très bien la coupe de champagne pour souhaiter la bienvenue.
La nuit tombée, un room service et un film au lit. Wake up call 8H et le vol est pour 10H30…
Ce jour où j’ai fait décoller un avion. Quand le commandant me l’a proposé j’ai cru à une blague mais vous avez pu le voir en story, c’était dingue.
Il m’expliquait comment faire en anglais et j’avais tellement peur de ne pas avoir clairement compris les instructions…
Bien arrivé à Maun, pour ensuite prendre un avion encore plus petit.
Me voilà enfin arrivé à Abu Camp au Botswana. Vous connaissez peut être.
Abu Camp est un véritable havre de paix, de raffinement et de luxe, au sud-ouest de la réserve de Moremi, sur une réserve privée de 180 000 hectares. Abu tient son nom d’un des premiers éléphants, qui fit la réputation du premier camp de safari à dos d’éléphant du Delta de l’Okavango, il y a près de 18 ans. Aujourd’hui, le camp se trouve dans une splendide forêt au bord d’une lagune abritant une colonie d’hippopotames. 6 tentes surélevées sur un deck de bois exotique, sont décorées chacune dans un style différent servant d’écrin à de splendides antiquités coloniales. Abu est un lieu unique qui permet une rencontre enrichissante entre l’homme et l’éléphant, et c’est l’un des rares camps à proposer de découvrir le bush à dos d’éléphant. Les safaris peuvent aussi se faire en 4×4, à pied ou en mokoro en fonction des saisons.
L’idée d’Abu Camp est de récupérer des éléphants des zoos, de les conserver dans le troupeau destiné aux safaris, puis de les réintroduire progressivement à la vie sauvage en suivant leurs mouvements via satellite afin de conduire des recherches approfondies pouvant aider tous les Parcs Nationaux à mieux manager leurs populations d’éléphants.
Tu as peut être déjà vu sur Netflix, le film Nalédi bébé éléphant.
Synopsis:
« Venue au monde dans un vaste ranch du Botswana, «Abu camp», terrain d’observation et de sauvegarde des grands pachydermes, la petite éléphante Naledi perd subitement sa mère, six semaines seulement après sa naissance. Commence alors un combat acharné pour sa survie : vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, soigneurs et vétérinaires se relaient pour subvenir aux besoins du petit éléphant, encore loin d’être autonome. Jour après jour, ils assistent à tous les petits progrès qui ponctuent sa jeune vie, mais aussi aux revers dramatiques qu’il rencontrera. A travers le destin individuel de Naledi, ce documentaire lève aussi le voile sur l’étendue des massacres dont l’éléphant d’Afrique est victime. »
En arrivant au camp, projection du film en plein air au bord du lac, distribution de pop corn et mojito party avachi sur un bed.
L’expérience parait effrayante et si tu as le sommeil léger ça risque d’être complique car en effet les portes coulissantes sont des moustiquaires pour laisser passer l’air mais du coup la nuit il est certain que tu entends les hippopotames, les hyènes et même des buffles qui passent devant ta tente.
Au petit matin (04H30) le soleil se lève, le ciel est oranger.
Petit déjeuner servi prés du feu de camp avec le Sunrise en spectacle.
Je vais rencontré Nalédi. J’ai hâte 🙂
Après un petit safari à pied, les hommes du camp sont à dos d’éléphants pour veiller s’il n’y a pas de lions dans les alentours.
Après 3 nuits à Abu Camp, dernière destination : Le Mozambique. Le visa est obligatoire.
Un coin de paradis où le temps semble s’être arrêté, figeant les dunes de sable qui plongent dans l’Océan Indien. Un décor paradisiaque, une île authentique et sauvage, un voyage des plus exclusifs.
Un sanctuaire de sérénité encore méconnu : l’archipel de Bazaruto au Mozambique, une terre de beauté, environnée d’eaux turquoise et ornée de cinq petites îles tropicales aux plages paradisiaques.
On y découvre des sites de plongée et de pêche figurant parmi les plus beaux du monde.
Au programme de ces 4 derniers jours : farniente sur une plage au sable soyeux, plongée, observation de la faune et de la flore marines : tortues, dauphins, mais je n’ai pas pu voir de baleines à bosse et dugongs !
Pour rejoindre Azura Benguerra Island, il m’a fallu prendre un hélicoptère au départ de Vilankulo.
Il faut noter que la connexion WiFi était catastrophique et ça pour moi…c’est dur.
On m’a filé un modem portable qui passe par la 3G, la couverture réseau est bien évidement inexistante, du coup j’ai passé beaucoup de temps au bar, là ou le réseau fonctionnait à peine ^^
J’avais été aux Maldives le mois dernier et je m’étais dit que c’était un des plus beaux endrts au monde mais quand on voit ça…WOW
En hélico on a une vue à 360, quand #IntoTheBlue prend tout son sens.
Je n’avais même pas imaginer qu’on pouvait rencontrer sur cette ile des gens qui vivaient sans eau courante ou même sans électricité.
Ils vivent de la pêche et du troc. Chasse interdite sur l’ile, elle est située dans une zone protégée.
La plupart des habitants parlent le portugais. J’ai rencontré des enfants sur la plage, j’ai fait le tour de l’ile en 4X4 et même à cheval.
J’ai profité du soleil, indice UV au max 🙂
Je suis parti en excursion bateau sur Paradise Island, j’ai envie de dire c’est uniquement marketing. Je devais y faire du snorkeling dans de l’eau turquoise. Le snorkelling se fera dans le lagon et sur la barrière de corail…C’est survendu, arrivé la bas après 1H en speedboat, l’eau était trop profonde et pas si translucide, j’ai préféré me balader sur l’ile deserte de Santa Carolina.
Santa Carolina était une colonie pénitentiaire pendant la secondes guerre mondiale et ensuite un riche homme a acheté l’ile et a créé un hôtel dans les années 60. Il a été abandonné en 1975 en raison de la guerre civile et l’homme n’avait pas d’héritiers… Elton John et d’autres personnalités l’ont rendu célébre. Bob Dylan y a séjourné aussi et a écrit une chanson à ce sujet.
Des touristes sont amarrés sur l’ile, ils ont des tentes et des tables montées pour dejeuner.
Vu que je me sentais pas de faire du snorkeling je suis allé sur une autre ile à 45 minutes de bateau, j’ai pu voir des énormes tortues.
Direction L’Anantara Bazaruto pour y déjeuner et visiter l’hôtel 🙂
Derniers jours sur l’île, avant un long périple jusqu’à Paris.
Retour en hélico jusqu’à Vilankulo, avion jusqu’à Johanesburg, vol retardé de 6h pour Paris.
Arrivé à JHB, Air France prend tout en charge concernant le retard annoncé, ils réservent une chambre à l’Intercontinental juste en face et prévoient un WakeUp Call à 01h pour embarquer à 02H.
Une salade, un film et une sieste 🙂
Retour à Paris dans quelques heures après un long vol de nuit, je n’ai rien vu passer, j’ai demandé à être réveillé 1h avant la descente histoire de déjeuner tranquillement et me préparer.
Je vous recommande au moins une fois dans votre vie un safari si ce n’est pas déjà fait.
J’ai vécu des moments magiques, je suis un peu sorti de ma zone de confort et honnêtement j’en ressors émerveillé.
C’est un des plus beaux voyages jamais réalisé jusqu’ici. Voir des animaux de si prés, manger local, découvrir des coutumes aux opposés des miennes, la gentillesse des gens.
Je me suis fait peur à certains moment en étant trés proches des animaux sauvages (il faut le rappeler)
Le seul coté négatif que je retiens c’est les réveils à 4h du matin…finalement ça a du bon 🙂
Que de beau souvenirs…… Grand veinard!